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Prise en charge de la main : de la traumatologie à la chirurgie programmée

le 29/10/2021

Prise en charge de la main :
de la traumatologie à la chirurgie programmée

 

L’Hôpital privé Armand Brillard (Ramsay Santé), situé à Nogent-sur-Marne (Île-de-France) a accueilli deux nouveaux chirurgiens du membre supérieur en février dernier. L’occasion de renforcer leur offre de soin, notamment au niveau de la chirurgie de la main.

Le Docteur Pierre-Etienne Wunenburger et le Docteur Joannie Thumser sont chirurgiens du membre supérieur et de la main. Anciens chefs de clinique des Hôpitaux de Paris, ils se sont installés à l’Hôpital privé Armand Brillard en février. Leur ambition ? Développer l’activité du service.

Urgences et chirurgie programmée 

Les deux spécialistes du membre supérieur assurent la prise en charge de tous les patients qui nécessitent une intervention, qu’elle soit en urgence ou programmée. « Nous avons sur place tout le nécessaire pour prendre en charge la traumatologie, comme les fractures, les entorses et les luxations des doigts, ou encore les plaies de la main », explique le Dr Wunenburger.

Au niveau de la chirurgie programmée, le syndrome du canal carpien est la pathologie qui revient le plus fréquemment. Elle est caractérisée par la compression du nerf médian qui peut provoquer des fourmillements, des troubles de la sensibilité et une diminution de la force. « Nous pratiquons également des interventions chirurgicales pour traiter la maladie de Dupuytren, une pathologie où les doigts finissent par se rétracter, et le doigt à ressaut, une affection fréquente qui se manifeste par des blocages intermittents ou complets du tendon fléchisseur », poursuit le Dr Thumser. Les maladies arthrosiques de la main et des doigts sont également prises en charge.

Microchirurgie et techniques mini-invasives

Appuyés par un plateau technique de pointe, les jeunes chirurgiens utilisent les dernières techniques chirurgicales, qui sont de moins en moins invasives pour les patients. Ainsi, ils sont en mesure de proposer des interventions qui ne nécessitent que de petites incisions, comme l’arthroscopie, notamment pour des entorses scapho-lunaires. « L’hôpital a investi dans un matériel de pointe nous permettant de procéder beaucoup plus facilement à des interventions mini-invasives. Il en est de même pour la microchirurgie de la main, avec l’obtention du dernier microscope sorti sur le marché », ajoute le Dr Thumser.

Grâce à ce plateau technique ultramoderne, les chirurgiens orthopédistes peuvent procéder à des interventions délicates demandant une grande expertise, comme la chirurgie séquellaire des paralysies nerveuses, ou la neurotisation. « Lorsqu’un nerf ne fonctionne plus, il est possible d’utiliser des tendons pour réanimer la fonction. Nous pouvons aussi utiliser un nerf ou une partie d’un nerf pour le connecter à un autre », affirme le Dr Wunenburger. Avec leurs expertises qui couvrent la plupart des spécialités médicochirurgicales, les chirurgiens orthopédistes renforcent l’offre de soins de l’établissement.